Association
France
Japon
de
Cannes

Lundi 10 octobre 2022

Ateliers gratuits de Kumihimo (tressage de cordon/passementerie japonaise) au Musée des Arts Asiatiques de Nice

Sur proposition du Consulat du Japon à Marseille, notre association organise avec l’Association des Ressortissants Japonais de Nice Côte d’Azur (ARJNCA - Nihonjinkai) une journée d’ateliers gratuits de pratique du Kumihimo (tressage de cordon/passementerie japonaise) au Musée des Arts Asiatiques de Nice.

La journée du lundi 10 octobre sera divisée en 2 ateliers enseignés par Mme TOKORO Hôkô :
- le matin de 11h à 13h : un atelier de 14 personnes organisé par Nihonjinkai
- l’après-midi de 14h à 16h : un atelier de 14 personnes organisé par l’association France Japon de Cannes

Gratuits, sur réservation uniquement, ces ateliers de 1h30 à 2h vous permettront de créer un cordon en utilisant une technique transmise depuis 1500 ans et des instruments traditionnels japonais (en simplifiant beaucoup la technique se situe entre "le scoubidou" et la passementerie).

Métier à tisser Marudai

Les participants, répartis par groupes de deux ou trois autour d’un métier à tisser traditionnelle, tissent ensemble durant 1h30 environ un cordon en fils de soie qui devrait faire dans les 80 cm de long. Le cordon sera ensuite divisé en deux à trois parties et pendant les 30 mn restantes Mme TOKORO finalisera chaque pièce afin que chacun reparte avec son œuvre.

Ces cordons et les nœuds très décoratifs qu’ils permettent sont utilisés couramment dans la vie traditionnelle japonaise, en décoration sur les ceintures de kimono, pour fermer un sac ou encore en ceinture ou parure.

Si vous êtes intéressés, merci de réserver :
- pour le matin arjnca.info@gmail.com
- pour l’après-midi contact@francejaponcannes.fr

L’atelier sera aussi accessible en spectateur aux visiteurs du Musée des Arts Asiatiques de Nice.

L’artisanat traditionnel japonais Kumihimo

Le kumihimo est un artisanat traditionnel japonais dont l’histoire remonte à 1 500 ans.
Les cordes pour attacher et regrouper des objets ont été utilisées spontanément dans tous les pays, elles font partie intégrante de la vie quotidienne. En ce qui concerne le Japon et son climat humide, la corderie a joué un rôle majeur dans le développement notamment à travers l’habillement et des vêtements amples et bien ventilés façonnés à l’aide de la corderie.

Les cordes au Japon peuvent être classées en corde tissée (Kumihimo), corde tressée et corde torsadée en fonction de leur structure.
Parmi celles-ci, le kumihimo est plus élastique que les autres types de cordons, et les nœuds sont plus difficiles à défaire. Pour cette raison, il n’était initialement utilisé que par les personnes de haut rang, et les techniques de tissage et les couleurs pour les costumes officiels des aristocrates étaient déterminées en fonction du rang (kara) .

Au 14e siècle (période Muromachi), avec l’essor de la classe des samouraïs, le kumihimo s’est répandu parmi les guerriers et est devenu un élément indispensable des armures et des cordons d’épée. À l’époque des seigneurs de guerre, en particulier, les guerriers protégeaient la vie de leur seigneur en fermant son récipient de thé d’un nœud spécial en Kumihimo afin de rendre plus difficile l’empoisonnement du thé.

Au début du XVIIe siècle, lorsque la capitale s’est déplacée de Kyoto à Edo (Tokyo), les gens du peuple ont progressivement adopté le kumihimo dans leur vie quotidienne et ont commencé à l’utiliser dans une grande variété de vêtements et de meubles.

Aujourd’hui, le kumihimo est également utilisé pour des vêtements de style occidental tels que des colliers et des ceintures, mais le type de kumihimo le plus courant est l’obijime, une ceinture utilisée pour les kimonos féminins qui a été réalisé pour la première fois en 1876 avec la promulgation du Taito Rei (interdiction des ceintures de sabre).

Mme TOKORO Hoko

Résidant dans le département de Gifu au Japon, Mme TOKORO pratique le tissage et la teinture naturelle à l’aide de colorants végétaux. Depuis près d’un demi-siècle elle a partagé son expérience dans 28 pays, principalement en Europe, afin de faire découvrir des aspects de la culture japonaise par le biais du kumihimo.

Ce que les habitants de chaque pays semblent avoir en commun, c’est le processus de fabrication du kumihimo, le mouvement rythmique des fils de soie lisse avec les mains et le corps, le son agréable de la boule d’enroulement, et le travail lui-même, dans lequel l’esprit et la technique ne font qu’un.

Jean-Claude Baumier,
Président d’Honneur

Cyrille Varnier,
Président
Tél : +33 6 73 92 38 81

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