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Depuis 1991...

Présentation de la ville de Shizuoka, ville jumelle de Cannes

La ville de Shizuoka, située à peu près au centre de l’archipel nippon, se trouve à 180 kilomètres au Sud-Ouest de Tôkyô, soit une heure environ par le train à très grande vitesse Hikari.

C’est une cité d’où l’on a une vue splendide sur les plantations verdoyantes de thé et sur le mont Fuji.

Shizuoka sur la carte du Japon

Le développement de Shizuoka s’est fait en harmonie avec la nature d’une grande richesse qui l’entoure, et qui couvre une vaste étendue limitée au nord par la chaîne montagneuse d’Aka.ishi (plus communément désignée sous le nom d’“Alpes du Sud”), dont plusieurs sommets avoisinent ou dépassent les trois mille mètres, et au sud par la baie de Suruga, qui donne sur l’océan Pacifique.

La zone urbaine de Shizuoka est l’une des plus importantes du Japon, mais le périmètre habité ne représente que 5 % de ce total, soit 63 km2 sur lesquels est concentrée une population très dense, réputée pour son caractère paisible.

Le département de Shizuoka, qui abrite le club de l’équipe de football professionnel les “Shimizu S-Pulse”, est la région de l’archipel dans laquelle ce sport est le plus populaire et le plus pratiqué.

La ville de Shizuoka compte environ 710 000 habitants, Shizuoka et ses environs sont connus pour plusieurs productions agricoles : les plantations de thé vert aux pieds des montagnes, les clémentines, les fraises etc.

Mais le département investit aussi dans le savoir et la recherche avec les universités nationale et départementale de Shizuoka, l’institut national de recherche génétique et le centre départemental de recherche sur le cancer ainsi que les nouvelles industries avec la création de trois pôles de compétitivité dans les secteurs de la santé, l’alimentaire et l’optoélectronique.

Histoire et culture

La ville de Shizuoka, autrefois appelée “Fuchû”, s’imposa comme centre politique et culturel au commencement de l’époque d’Edo (début du XVIIe siècle) quand Ieyasu, le premier shôgun Tokugawa, s’y installa dans un imposant château à partir duquel, soumettant les autres grands daimyô à ses ordres, il allait gouverner le pays.

Un certain nombre d’édifices chargés d’histoire témoignent aujourd’hui encore de ce passé
prestigieux : tout d’abord, les ruines du château de Sumpu (l’un des anciens noms de Shizuoka), mais aussi le sanctuaire shintô d’Asama et celui du Tôshôgû, construit sur la colline Kunôzan – l’un et l’autre très liés à la mémoire de Ieyasu –, et enfin le monastère zen Rinzai du Seikenji, l’un des temples les plus réputés parmi tous ceux construits autrefois le long de l’itinéraire du Tôkaïdô.

Le premier département producteur de thé au Japon

Le département de Shizuoka (qui a pour chef-lieu la ville du même nom) compte au nombre de ses principaux produits le thé vert, et il s’enorgueillit d’arriver en tête de tous les départements du Japon en ce qui concerne la surface des jardins de thé et la masse de feuilles produites, au point que pour tout Japonais, “thé” rime systématiquement avec “Shizuoka”.

Champs de Thé à Shizuoka

Champs de Thé avec Shizuoka, sa baie et le Mont Fuji en arrière plan

Cela s’explique par sa situation géographique et son environnement naturel propice à la culture de cette plante, mais également par les efforts assidus de tous ceux qui contribuent à faire de la production de thé une véritable industrie.

Le thé de Shizuoka, cultivé dans un territoire au climat tempéré, tire sa fierté de son arôme et de sa rondeur en bouche. Réputé pour ses effets positifs dans les domaines de la santé et de la diététique, il est très apprécié même à l’étranger, et fait les délices de nombreux amateurs.

Un port toujours sur la brèche depuis son ouverture il y a cent ans

Sans la présence d’un port, il ne pourrait y avoir d’exportations de thé. À la ville de Shizuoka est rattaché celui de Shimizu, créé il y a cent ans, et classé dans la catégorie des “ports spéciaux” du Japon. Au fil des décennies, il s’est spécialisé dans le commerce international, en particulier l’exportation de thé et de boîtes de conserve.

Conçu pour permettre à tout moment le chargement et le déchargement des porte-conteneurs, il est équipé d’installations qui fonctionnent 24 heures sur 24 sans un seul jour de repos, et en font un “port qui ne s’endort jamais”. D’autre part, avec le mont Fuji en toile de fond, il est renommé pour sa beauté, et figure à ce titre au nombre des “trois ports les plus splendides du Japon”.

Des tréteaux en plein air pour les artistes de rues

Au fil de l’année, toutes sortes de manifestations se déroulent dans la cité de Shizuoka : au printemps, lors de la floraison des cerisiers, un grand défilé faisant revivre celui qui avait lieu il y a 400 ans en cette occasion ; l’été, un énorme feu d’artifice qui illumine le ciel nocturne de ses 10 000 fusées ; et enfin, à l’automne, la “Coupe du monde des spectacles de rue à Shizuoka”.

Festival de rue à Shizuoka

Festival des arts de la rue

Il s’agit d’un festival permettant à des artistes de rues originaires de tous les pays, notamment de France, d’Angleterre, d’Allemagne et d’autres régions d’Europe, de rivaliser d’adresse. Cette importante manifestation est devenue le symbole de Shizuoka.

Le festival de “Hagoromo”

C’est également en automne qu’a lieu le “Festival de Hagoromo”, qui lie étroitement la France et le Japon.

La danseuse française Hélène Giugliaris (1916-1951), fascinée par l’art traditionnel du théâtre nô, avait étudié en autodidacte “Hagoromo” (“La céleste robe de plumes”), l’une des pièces les plus connues du répertoire. En 1946, elle en donna à Paris une première représentation, qui fut très applaudie, et par la suite, la pièce fut présentée dans plusieurs provinces de France. Mais hélas, la danseuse mourut de leucémie alors qu’elle n’avait que 35 ans, sans avoir eu l’occasion de visiter Miho, dont le rivage sert de cadre à cette légende de Hagoromo qui l’avait tant fait rêver de son vivant.

En 1951 son époux, Marcel Giugliaris, pour réaliser les dernières volontés de la jeune femme, se rendit à Miho afin d’y déposer la chevelure de la défunte. Beaucoup d’habitants de la ville ayant été émus par ce geste, on éleva alors, près de la pinède de Miho, rendu célèbre par le nô “Hagoromo”, une “stèle pour Hélène”.

La "Stèle pour Hélène" à Shizuoka

La "Stèle pour Hélène"

Et depuis 1984 est organisé chaque année au mois d’octobre, sur le rivage de Miho, qui fait face au mont Fuji et à la baie de Suruga, le “Festival de Hagoromo”, durant lequel ce nô est représenté en plein air, à la lueur des torches, en hommage à la contribution d’Hélène à cette forme de théâtre.

Les échanges entre Shizuoka et Cannes, villes jumelées

La ville de Shizuoka a conclu fin 1991 un pacte de jumelage avec Cannes, amorçant ainsi entre les habitants des deux cités des échanges amicaux qui se sont développés depuis sous des formes diverses (visites respectives de délégations composées d’habitants, rencontres sportives entre des équipes de footballeurs juniors, échanges entre jeunes organisés à l’île Sainte-Marguerite, par exemple). Ils permettent d’améliorer la compréhension mutuelle en dépassant les barrières de la langue et des habitudes.

D’autre part, les relations d’amitié entre les citoyens des deux villes n’ont cessé de s’approfondir à l’occasion de manifestations (telle que la Semaine Shizuoka x Cannes) destinées à mettre les habitants de Shizuoka et d’autres régions du Japon en contact avec la culture française : projection de films présentés au festival de Cannes, expositions de photos et d’affiches, ou encore foire commerciale proposant des produits alimentaires du sud de la France.

Ainsi, la ville de Shizuoka, qui s’est développée historiquement et culturellement au sein d’un environnement naturel privilégié, et sous un climat dont la clémence est le symbole même du caractère de ses habitants, est un endroit dont il fait bon goûter, au fil des saisons, les aspects les plus variés. Si vous avez l’occasion de vous rendre au Japon, ne manquez surtout pas d’aller y faire un petit séjour.

Jean-Claude Baumier,
Président d’Honneur
Tél : +33 4 93 64 14 52

Cyrille Varnier,
Président
Tél : +33 6 73 92 38 81

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